Et voilà ! Puisqu’on arrive en février, accordons-nous le temps de décortiquer quelques détails à ce propos.

« Février », d’abord, d’où ça sort ?

Les initiés s’accordent sur le fait que ce deuxième mois du calendrier nous vient du latin populaire februarius « le mois des purifications », de februare « purifier », cela va de soi. Cette période de l’année marquait l’époque du grand nettoyage, chez les romains. Nettoyage au propre, comme au figuré. Tout y passait, tout était décrassé. Les maisons, comme l’esprit des hommes. Et cela coïncidait avec une période très pluvieuse en Italie. Le nettoyage par la pluie, également ? C’est à croire !
Bref, ce februarius trouverait sa source entre 715 et 673 avant notre ère, période durant laquelle régna Numa Pompilius, second roi légendaire de Rome.

Eh oui ! Ça remonte à loin !

Et, puisqu’il est question du mois de février, évoquons succinctement cette jolie fête des amoureux qui nous vient d’un peu moins loin dans le temps, mais d’assez loin tout de même.

Je veux parler, ici, de La Saint-Valentin, bien entendu.

Célébrée dans de nombreux pays du monde, en ces jours plus lumineux où les petits oiseaux commencent à gazouiller et à s’accoupler, et tout ça, tout ça, les origines de la Saint-Valentin s’auréolent d’autant de flous que de légendes. Et, ma foi, bien qu’il soit difficile de démêler le vrai du faux, nous n’avons rien à perdre à nous pencher tout de même sur la légende d’un certain Valentin. Valentin de Terni, pour être plus précis…

Valentin de Terni ? Qui est-il ?

Un brave homme qui aurait crapahuté sur Terre aux abords du 3ème siècle, en ces époques agitées des balbutiements du christianisme, dans une Rome antique où la persécution des chrétiens était de mise, avec toutes les joyeusetés qui s’en suivent.
Ce brave Valentin, donc, dont on ne sait s’il fut un prêtre, ou un moine, ou tout autre chose de cet acabit, se plaisait à marier les croyants, en cachette, et même, quitte à faire bien les choses, à réaliser des petits miracles en passant, comme rendre la vue à une jeune romaine, aveugle de naissance, qui se convertira par la suite au christianisme, cela va de soi. Bref, autant de projets, d’idéaux, d’accomplissements, très très mal perçus ! Puisque pas du tout tendance, en ces périodes troubles.
La résultante se fit sans attendre. La peine capitale fut proclamée par le puissant du moment, un empereur dénommé Claude II (dit Claude le Cruel), pas content, mais alors pas content du tout !
A la manière de La Reine des Cœurs de Lewis Carroll, dans Alice au Pays des Merveilles, il s’exclama en ces termes (C'est écrit très gros, pour montrer qu'il était très en colère.) :

— Qu’on lui coupe la tête !

Sitôt dit, sitôt fait, la tête fut tranchée. Mais non sans avoir au préalable, selon les goûts du moment, roué de coups ce brave Valentin.
L’histoire de Valentin s’arrêta donc ainsi, un certain 14 février, plausiblement en l’an de grâce 269, au sein d’une époque aux brouilles déjà très complexes.
Promu « Patron des Amoureux » au Moyen Âge, notre brave Valentin a suivi, clopin-clopant, son petit bonhomme de chemin dans les sphères spirituelles.
...Beaucoup d’eau a coulé sous les ponts, depuis ces temps obscurs. Et, cependant, force est de constater que ce fervent petit Valentin figure encore au cœur de notre bon vieux calendrier.

La fête des amoureux aura donc lieu, comme chaque année, le 14 février.
Pour des siècles et des siècles ? …Peut-on savoir ?

En attendant, profitons-en !

Je t'aime, on s'aime, vous vous aimez, ils s'aiment, s'aimeront...

<3 LOVE !

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Expressifs s'inspire du monde, parce que le monde, ça papote !
Dessin by Evina Müller